Un quartier entre deux programmes de rénovation urbaine

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Dix ans après le premier programme de rénovation urbaine, les Quatre-Chemins compte sur un deuxième plan qui prolongerait les efforts.
 

D’ici la fin de l’année, Aubervilliers présentera un projet de rénovation urbaine à l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) avec pour objectif d’obtenir des subventions nationales nécessaires pour sa mise en œuvre.
Ce Projet de rénovation urbaine (PRU), très attendu par les habitant·e·s du quartier, est le résultat d’une coconstruction, par le biais des ateliers, des réunions publiques, des questionnaires, du porte à porte, et des différentes rencontres avec la population.
Il y a dix ans de cela, la ville connaissait déjà un premier plan de rénovation urbaine. L’enjeu était alors de résorber les logements insalubres en réhabilitant ou en reconstruisant des immeubles à l’instar du foyer de jeunes travailleurs.
De même avec les équipements collectifs, tels que la crèche Ethel-Rosenberg qui a repris un coup de jeune et le square Jean-Ferrat qui a vu le jour et pour lequel un City Stade sera livré dès le premier semestre 2019.
Ce premier grand projet a donné un autre visage au quartier et à la ville, où se dessinent de nouveaux lieux, de nouveaux immeubles symboles d’une ville moderne.
Si ce bilan positif a pu donner de l’espoir, le quartier de la Villette-Quatre-Chemins compte bien sur le deuxième plan de rénovation urbaine pour prolonger les efforts, et faire face à de nouveaux défis.
Parmi eux, celui de faire écho à d’autres projets d’ampleur sur le territoire, comme l’arrivée des Jeux Olympiques en 2024 ou l’aménagement des berges du canal.

Une année de travail

Ces enjeux ont été expliqués aux habitant·e·s du quartier, au cours d’une rencontre publique qui a eu lieu le 5 octobre dernier en présence de la Maire Mériem Derkaoui, des élu·e·s, des services municipaux et ceux de Plaine Commune.
Cette réunion a permis de dresser le bilan d’une année de travail et d’ateliers avec les habitant·e·s en mettant en exergue leurs attentes, tout particulièrement celles qui concernent la qualité de la vie en ville, la place laissée aux piétons et poussettes, l’organisation du ramassage des poubelles, les espaces de végétation.
C’est aussi le besoin pour eux de voir un espace public rénové, de nouveaux équipements, des commerces plus diversifiés.
Beaucoup de réponses techniques ont été données à ces ambitions communes et c’est ce qu’il faut pour convaincre l’État d’attribuer à la Ville d’Aubervilliers les subventions nécessaires.
En effet, le Plan national de rénovation urbaine prévoit une enveloppe financière de l’ordre de 10 milliards d’euros à répartir entre les différentes villes de France.
En tant que ville importante de la métropole parisienne, limitrophe de la capitale, Aubervilliers doit pouvoir faire valoir ses besoins particuliers. Aussi, la Municipalité entend bien pouvoir obtenir une grande partie du financement nécessaire auprès de l’ANRU.
Alix Rampazzo
 
 

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