Pas de hasard ici, car cette véritable mise en demeure ne repose pas seulement sur les propos de Patrick Braouezec*.
Mériem Derkaoui fonde hélas ses inquiétudes sur une réunion de la municipalité avec la RATP qui s’était tenue fin janvier : « On se voit régulièrement pour évoquer l’évolution du chantier, et là, on a clairement senti lors
de l’exposé technique – les sous-sols d’Aubervilliers sont très complexes, il y a de l’eau partout, etc. – qu’on nous préparait à quelque chose… On leur a alors signifié que ça allait bien comme ça ! » précise la maire.
De fait, personne dans l’entourage municipal n’a oublié, qu’en 2014, c’était par voie de presse qu’on apprenait les retards du chantier et la mise en service des stations Aimé Césaire et Mairie d’Aubervilliers reportée à 2019.
Ici, on est prêts à se mobiliser
Mi-février (au moment où nous écrivions ces lignes), et alors que Le Parisien du 5 février relayait la « sommation » de Mériem Derkaoui, il n’était fait encore aucune réponse au courrier… signe qu’il y a bel et bien anguille sous roche.
« […] Je ne doute pas de la détermination des élu-e-s, des habitantes et habitants, des militants associatifs et des actrices et acteurs du territoire à agir pour que les engagements pris soient tenus et pour qu’Aubervilliers soit respectée », écrivait la maire en conclusion dudit courrier.
Comprendre ici que, après deux ans de retard, « on ne tolérera pas un mois de plus. On est bien gentil, mais je suis prête à mobiliser les gens pour toute une série d’actions, même les plus inédites ! » C’est 2019, point final.
(Le Parisien du 1er février 2017).
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